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Notre-Dame de Paris : un an après l’incendie




Le 15 avril 2019 restera à jamais dans les mémoires. La cathédrale Notre-Dame de Paris s’était enflammé devant des touristes abasourdis, puis peu à peu, devant les yeux du monde entier. Dès lors, un chantier fût mis en place afin de restaurer la Survivante. Retour sur sa rénovation, un an après.



L’incendie a provoqué la destruction de la flèche et de la toiture, ainsi que la calcination de la charpente, vieille de 800 ans. Le travail à effectuer est colossal pour l'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’objectif était clair pour Emmanuel Macron : rénover la cathédrale en cinq ans.


Le premier obstacle pour ce chantier fût la révélation d’une pollution au plomb. En effet, c’est Mediapart qui a publié cette enquête, six mois après l’incendie. S’en suit alors un “plan d’action contre le plomb” autour de Notre-Dame, mené par la ville de Paris qui affirme désormais qu’il n’y a plus aucun risque pour la population. Les travaux ont malheureusement été freiné encore une fois par la pandémie de covid-19.


Depuis le début du confinement, le chantier est à l’arrêt. Alors que la réouverture du parvis de la cathédrale devait avoir lieu en avril, celle-ci est repoussée à la fin de la quarantaine des Français. Les employés pourront officiellement reprendre ce lundi 27 avril, alors que toutes les conditions de distanciation sociale seront respectées. Les travaux de restauration devraient donc commencer… Début 2021. Pour l’instant, les équipes mises en place doivent disséquer l’échafaudage qui fut enflammé il y a un an et sécuriser les lieux.


La mise en place d’un chantier scientifique


En parallèle de la rénovation, un chantier scientifique s’est installé dans l’enceinte de la cathédrale. Plus de cinquante chercheurs développent des “images en 3D du lieu” grâce à des scanners laser. Leur but : créer une sauvegarde numérique de Notre-Dame avant que les indices liés à l’incendie ne soient retirer.

Ces scientifiques utilisent également des appareils photo, placés sur des câbles, pour connaître le réel état actuel de la voûte. C’est une véritable course contre la montre à l’information et encore une fois, ils ne sont qu’au début de ces recherches, qui risquent de ne jamais aboutir si la cathédrale se détériore plus qu’elle ne l’est déjà.



Notre-Dame de Paris n’est pas prête de s’arrêter de vivre. Les chercheurs, architectes, ouvriers et scientifiques essaient constamment de réanimer la Vieille Dame pour qu’elle redevienne le symbole qu’elle représente. Malgré les nombreux obstacles qui ralentissent le chantier, Jean-Louis Georgelin - Président de l'Établissement public pour la restauration de la cathédrale - est confiant : “Nous saurons retrousser nos manches pour tenir notre engagement de 2024.


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